Evangeline Devreaux (Cryokinésie)

Je m’appelle Evie, en fait mon véritable prénom c’est Evangeline mais je n’aime pas l’utiliser alors tout le monde m’appelle Evie et ça me va très bien. Je suis née à Toulouse le 22 juin 1949 pendant une belle journée ensoleillée. Mais d’après ma mère, quand j’ai poussé mon premier cri, le ciel s’est assombri et il s’est mis à neiger. Et lorsque je me suis calmée et endormie contre ma maman, le soleil est revenu et la neige s’est arrêtée. Ma vie pourrait être tout ce qu’il y a de plus ordinaire mais il s’avère que ce n’est pas le cas, je ne suis pas ordinaire, je suis particulière.

Je suis la petite soeur de Maxime, une jeune demoiselle de trois ans mon aînée. Elle faisait la fierté de mes parents, brillante à l’école, très protectrice envers moi. On s’entendait très bien jusqu’à ce que je découvre mes facultés particulières. Je contrôlais la neige et la glace, contre mon gré, plus ou moins. Mes émotions étaient rapidement devenues ma plus grande ennemie. En fait, j’étais très vite devenue ma plus grande ennemie. Mes parents ne semblèrent pas comprendre ce qui m’arrivait. Comment accepter que sa petite fille puisse être un « monstre » ? Parce que c’est comme ça qu’ils me catégorisait. Pour eux et pour ma grande soeur, je n’étais qu’un monstre.

J’ai passé l’entièreté de mon enfance et une partie de mon adolescence enfermée dans ma chambre, je ne voulais parler à personne, je ne voulais pas avoir à faire aux regards des gens qui m’entourent. Je me sentais mieux seule mais ce n’est jamais bon pour une enfant d’être seule au monde. Maxime dans sa bonté éternelle tenta de me comprendre et d’essayer de m’aider, mais cette nuit-là, lorsqu’elle s’est approchée, je me suis sentie agressée et ma main s’est posée sur son visage pour la forcer à reculer et je n’ai rien contrôlé. Je l’ai simplement vu geler complètement avant de tomber sur le sol pour finir par se briser. J’avais tué ma grande soeur devant les yeux de mes parents, je me sentais affreusement coupable, j’avais eu peur. Je n’avais pas l’habitude d’être dérangée dans ma chambre, ça avait été un geste d’auto-défense qui avait coûté la vie à la seule personne qui avait essayé de m’aider.

Après cette nuit-là, rien ne fut plus pareil. Mes parents apeurés par mes pouvoirs me renvoyèrent de la maison. Je finis par me résoudre à partir. Après tout, toute ma vie, j’avais été seule. J’ai erré pendant plusieurs jours. Mais l’énergie que je dégageais avait dû être ressentie par un Sépulcreux parce que c’est ce jour là que Miss Pomarine m’a recueillie. Elle savait apparemment qui j’étais et elle me permis d’être en sécurité dans la boucle, loin du sépulcreux et…de la mort tout simplement. Elle m’a permis d’avoir des gants qui m’empêchent de tout geler autour de moi, me permettant ainsi d’avoir un peu moins peur de mes pouvoirs.

Je suis dans la boucle depuis le 25 mars 1969 et je n’en suis jamais sortie…

RP entre Ariel et le Capitaine Crochet sur Happy Endings Chronicles

L'île verte souillée

Tu veux de l'encre de seiche ?

« Oui, il joue merveilleusement bien de la flûte ! » lui dis-je avec un sourire.

J’adorais écouter Eric jouer de la flûte, assise sur mon rocher, le vent fouettant ma chevelure rousse. Cependant, aujourd’hui et ce pour trois jours, j’avais deux jambes à la place de ma queue de sirène et je devais tout faire pour être « une bonne humaine ». Killian me fis donc part du fait qu’il allait m’apprendre tout ce qu’il y a a savoir. Je lui souris alors qu’il m’énonçait le fait que la tourninouflette que j’avais entre les mains ne servait pas à se coiffer mais à s’aider pour manger.

Je ris silencieusement avant de poser mon regard sur Killian qui tirait la chaise pour que je puisse m’asseoir. Je m’approche et m’assieds avant que le Capitaine ne repousse doucement la chaise pour que je sois proche de la table. Mon regard se promenait entre tout ce qui se trouvait sur la table, tellement de belles choses, pour la plupart, j’en avais dans ma caverne aux merveilles. J’écoutais attentivement ce qu’il me disait sur l’eau douce.

« Oui, je n’ai pas l’habitude de l’eau douce, je n’ai pas l’habitude de boire même, je vis dans l’eau tu sais mais je suis heureuse d’en apprendre beaucoup sur le monde humain. Je veux tout faire, tout goûter. » lui dis-je avec un sourire telle une enfant qui découvrait des nouveaux jouets « Tu aimes bien le vin toi ? » lui demandais-je.

Je le regardais ouvrir une jolie boîte avant de sentir une très bonne odeur. Cela sentait vraiment très bon. il me servit dans l’assiette et m’expliqua ce que c’était avant de me parler de l’accessoire qu’il avait utilisé. Approchant mon visage de l’assiette, je sentais l’odeur et souris.

« Cela sent très bon Killian. » dis-je simplement.

Je n’avais pas l’habitude de manger tout cela et ça me plaisait beaucoup de découvrir tout ça. Je le regardais faire, imprimant dans ma mémoire tout ce qu’il faisait et tout ce qu’il me disait. Le couteau coupe et la fourchette attrape la nourriture. Je fais un signe positif de la tête.

« Oui, je vais essayer ! » dis-je triomphante.

M’emparant de la fourchette que je tenais toujours dans ma main, je prends le couteau et commence à couper le bout de viande avant de faire un faux mouvement et de faire voltiger le bout de viande. Rougissant, j’aurais voulu me cacher sous la table. Posant un regard désolé sur Killian, je reprends la parole.

« Je suis désolée. » dis-je en posant les couverts sur la table, ne voulant pas tâcher plus que je ne venais de le faire en envoyer valser le bout de viande. Je crois que je n’avais jamais autant rougis.   

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